samedi 14 janvier 2012

Ambatomaronono (Route de Mahazoarivo)

Curieux de voir en vrai cette fameuse pierre levée décrite comme la plus belle à seins des Hauts Plateaux par F.M. BARTHERE en 1917 (texte complet ci-dessous), nous sommes encore allés à sa recherche. Plusieurs fois sans succès, on vous en avez déjà parlé et on gardait espoir.
On nous a donné un peu plus d'informations cette fois et l'espoir a disparu:

"concernant le lieu "Ambatomaronono" je l'ai trouvé mais on a déjà construit un garage à la place j'ai visité l'endroit mais il n'y a que du tombeau à coté et des buissons on a clôturer le lieu il n'y a plus de douane mais par contre un peu loin de là on m'a dit qu'il y a petit lac et selon l'histoire qu'on raconte il y a du vazimba dedans on m'a confirmé que avant c'était Ambatomaronono mais maintenant personne ne connait plus ce nom sauf les Zokiolona qui habitaient encore dans le lieu mais maintenant on l'appelle "fionenana"".

"Le plus beau spécimen de ces pierres, portant des seins naturels, est la Pierre « Ambatomaronono » , située à proximité de Tananarive, sur le bord de la route de Mahazoarivo, près du village d’Ambohidraserika. D’après la tradition, ce serait Andrianampoinimerina qui, le premier, donna le nom d’Ambatomaronono (Pierre aux nombreuses mamelles) ce rocher. Ce monarque aimait, paraît – il, à se reposer sur ce bloc, lorsqu’il venait en visite chez un de ses aides de camp, connu sous le nom de Raserika.
C’est un gros bloc de granite, isolé, arrondi à sa partie supérieure et soutenu en l’air par deux autres blocs plus petits, situés à droite et à gauche et permettant ainsi de voir par en dessous, toute la face inférieure du gros bloc.
Cette face offre la bizarrerie d’être entièrement mamelonnée ; on y compte de 18 à 20 mamelons, de différentes grosseurs ; mais les plus importants ne dépassent pas celle d’un gros sein.
Tous sont enduits de graisse et le bloc est lui – même graissé sur le milieu de sa face principale.
Dans la cavité étroite et profonde formée par les trois blocs et le sol, au – dessus de la face à seins, les indigènes en passant jettent de petits cailloux, après l’onction de la graisse." tiré de "Les Menhirs de l’Emyrne" par F.M. BARTHERE 1917.


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