Mpitia dia an-tongotra – Eny Ankadivoribe ny olika voasoritra voalohany

Nosokafana omaly ny olika voasoritra (circuit balisé) ho an’ny mpitia dia an-tongotra eny andrefan’Andoharanofotsy. Halavirana 7 km nasiana marika famantarana manara-penitra  iraisam-pirenena izy io, ka hahafana mandeha irery. Ny Ofisim- paritry ny fizahantany Analamanga (Ortana), ilay Frantsay Michel Larocca ary ny Tana Rando no angady nananana izao zava-bita ho an’ireo mpitia dia an-tongotra izao. Maimaim-poana ny fanomezan’i Michel Larocca fiofanana ho an’ny mpitari-dia sy namolavola io olika voasoritra voalohany io. Miaraka hita amin’io olika voasoritra io ny tantaran’Imerina sy izay mampiavaka ny faritra atsimon’ny renivohitra. Tiré de la Gazette AoRaha par Barphil Andriantsiferanarivo

Premier circuit balisé sur les Hauts Plateaux: Angadivoribe et Andraisisa

Circuit *B7: Au sud-est de la RN7 au niveau d’ Andoharanofotsy. Passer sous la colline d’Ankadiefajoro équipée par le Pr Charles en poste d'observation astronomique. Prendre la direction Nord-Ouest, passer devant le Doany de Nenibe et éventuellement monter sur la colline de Bevalala pour admirer 2 belles fosses à zébus. Ensuite direction Angadivoribe......ancien village fortifié, vestige d'une porte à disque et surtout très beau Rova où la reine Ranavalona I avait l'habitude de venir dormir quant elle descendait vers le sud. Ce Rova est sur une propriété privée, demander l'autorisation auprès de la propriétaire Madame Fara (Descendante 5 éme génération de Rabetrano) qui habite là. Ensuite remonter vers le site d'Andraisisa qu'il convient d'aller visiter. Admirer en passant les belles marques claniques sur les tombeaux juste après l’étendue d’eau entre les rochers. Face à vous, une colline toute recouverte d’arbres, le prestigieux site fortifié d'Andraisisa (3 fossés et 3 portes d'accès) où Ratsiseranina serait enterrée dans une pirogue d’argent. Au nord du parc à boeufs, le tombeau du soldat Randriamahavita ou Rarivotra, où en passant par une toute petite ouverture et avec les conseils du gardien on peut entrer dans le tombeau. On y voit le linceul avec le corps à l'intérieur (unique sur les Hauts Plateaux), on profite de l'atmosphère de recueillement pour fermer les yeux et laisser son esprit vagabonder. On dit qu’une année un vent violent, qui avait tout asséché et causé partout la perte des récoltes de riz, avait épargné cette région de par de sa situation. La population n’y manquait de rien et y cultivait tranquillement son riz. Les émissaires envoyés par le roi, Andriamasinavalona voulurent acheter de quoi manger pour le monarque mais un dénommé Andriandrivotra donna abondance de nourriture mais refusa de prendre l’argent. Le roi remercia en faisant de ce lieu un menabe, c'est-à-dire un territoire dépendant uniquement du roi, et en décrétant qu’aucun habitant d’Ankadivoribe ne pourrait subir la peine capitale. Et, par tradition et en souvenir de cette histoire, il est "fady" (tabou) pour ceux qui descendent d’Ankadivoribe d’être…"lozan-kanina" (par gourmandise, n’aime pas partager). » Ensuite remonter par le côté sud au sommet de la colline d’Ankadiefajoro. Passer par la tour d'observation pour admirer le paysage impressionnant, puis retour vers le parking pour rejoindre son véhicule.

Promenades culturelles autour d’Antananarivo

Promenades culturelles autour d’Antananarivo est le fruit de trois années de marche, d’observations, de conversations avec les habitants et de recherches sur les Hauts Plateaux de l’Imerina, si riches sur le plan historique, culturel, naturel, cultuel et architectural, dans ces paysages si proches de la capitale, mais finalement assez méconnus. Il est téléchargeable gratuitement à l'adresse: http://www.scribd.com/doc/89202271/Randonnees-Antananarivo-Version2 Cet ouvrage est à la fois un guide du patrimoine, un guide de randonnées et un ouvrage pratique. Après une présentation générale des Hauts Plateaux, à travers leurs paysages, leur histoire géologique et leur climat, Promenades culturelles autour d’Antananarivo propose au lecteur de se plonger dans le patrimoine de cette région et d’en approcher l’histoire, les cultures et traditions (les doany, les fady, les usages de la pierre... etc), l’habitat rural, les sépultures, les villages fortifiés. Le milieu naturel est également décrit avec un aperçu de la flore présente au bord des sentiers arpentés, plantes sauvages mais aussi cultivées. De même est présentée la faune que le randonneur peut être amené à rencontrer (animaux sauvages et animaux d’élevage). Après une série de conseils pratiques aux randonneurs, Promenades culturelles autour d’Antananarivo présente une cinquantaine de sites thématiques à découvrir à travers la randonnée : collines sacrées, villages fortifiés, crêtes, pierres levées et pierres à seins, doany, et renvoie aux randonnées qui permettent de les découvrir. Les descriptifs détaillés de 250 randonnées classées géographiquement forment le cœur de Promenades culturelles autour d’Antananarivo. Pour chaque randonnée, l’auteur s’attache à décrire le parcours et les curiosités qui jalonnent le chemin, à en préciser le niveau de difficulté et la distance. Il indique également si le circuit proposé se réalise en ligne ou en boucle. Le cas échéant la saison préconisée est également précisée. Une carte et un diagramme des dénivelés sont en outre figurés pour chaque randonnée. Cet ouvrage de près de 1000 pages comprend aussi différentes annexes : planches d’illustrations, liste des artisans présents sur les parcours, liste des tables d’orientation rencontrées, dessertes en taxi-be, inventaire national du patrimoine, cartographie disponible. Il s’achève par un index des randonnées classées par distance kilométrique. Unique en son genre Promenades culturelles autour d’Antananarivo s’adresse non seulement aux randonneurs de tous genres, résidents ou touristes, à pied ou en vélo, seuls ou en famille, sportifs ou moins aguerris, mais plus largement à tous les curieux et amoureux du patrimoine de la région d’Antananarivo. Cet ouvrage a aussi pour vocation de faire découvrir ou redécouvrir la marche, une activité simple et peu coûteuse et de ce fait ouverte à tous.

Grotte du Kilonjy

Les gros rochers en boule de ce sommet recèlent des grottes qui furent des refuges en leur temps. L’une d’elles qui est plutôt un abri sous – roche très fermé, a été visitée. L’intérieur forme une chambre basse (on ne peut s’y tenir debout qu’au centre) arrondie avec un gros bloc de rocher qui sert de pilier central. Le coin le plus abrité est au Sud : on y a trouvé des débris de charbon de bois. Les trois pierres du foyer sont en place. A droite de l’entrée, un petit escalier, taillé dans la latérite, aboutit à une niche surélevée, de la taille d’un homme couché, absolument vide.

Les portes corridors d'Ambohijato

Circuit * B5: Le village Ambohijato presque à la source de la rivière Volotsangana est difficile d’accès car loin des grands axes mais ces deux magnifiques portes à corridor avec leurs disques bien conservés en font un centre d'intérêt incontournable pour qui est intéressé par les vestiges des Hauts Plateaux. La piste a suivre débute à Ambohimanambola gare. En outre le cours de la rivière Volotsangana est parsemé de belles chutes qui peuvent être l'occasion de faire baignade. Ce circuit peut être rallongé par l’accession de la cr ête du Ianaposa

Les Chutes de Farahantsana

Circuit * B9: Circuit très agréable le long de l'Ikopa pour admirer les méandres du fleuve de

. Mais l'accès est difficile et nécessite un 4x4.

Ianaposa 1601m et Ambohidrazaka 1634m

Circuit ** B15: Prendre la piste à gauche à Ambatofotsy. Traverser le village, passer devant l'Hotel Carrat. Ensuite traverser successivement les villages de Tsiapahy, Soamanandray et Ambohibololona. Le départ de la randonnée se fait juste après ce village. Suivre à pied la piste sur 2 km puis partir sur la droite pour monter sur sommet très boisé. Ensuite continuer pour gravir l'Ianaposa (1601m), protégé par de nombreux fossés, des terrasses d'habitations anciennes (une porte à disque sur une terrasse à mi-pente) et des fosses à zébus ainsi que 2 zones de tombeaux. Continuer ensuite sur la crête en direction du sud pour arriver à Ambohidrazaka (1634m) fondé par le Prince Zanaka. Ici encore un site fortifié d'altitude avec un fossé et une terrasse d'habitation. Continuer le chemin de crête en passant à gauche du sommet et ensuite redescendre en suivant la piste vers l'est pour revenir au point de départ.

Ampivalanana et Ampohiloka

Circuit **B15: Au nord de Mahitsy, deux belles crêtes à faire pour se plonger dans l'histoire du Vonizongo. De très belles vues en particulier sur Babay et Lohavohitra.

Mauvaise préparation..........résultat aléatoire.....

Comment un circuit *** se transforme en véritable calvaire.....heureusement pas d'accident. Circuit prévu relier la RN3 et la RN2. Nous faisons appel à des guides locaux connaissant le secteur et ayant déjà fait le circuit (au nombre de trois). Voilà la trace du circuit fait.......une méconnaissance évidente des points cardinaux .....départ 6h30.....arrivée minuit moins le quart.

Le monastère bénédictin d'Ambohimanjakarano et la Cascade d'Andrianambo

Circuit * 11L: Départ du monastère fondé en 1955, suite à l’encouragement du Pape Pie XI de fonder des monastères en pays de mission, sur la montagne d’Ankazomby (1543 m)au nord de Mahitsy. Passer voir la statue de la Vierge tournée vers Tananarive. Continuer vers la nord en suivant une crête où on marche à son gré dans les grandes herbes au milieu d'un paysage vraiment naturel sans aucune trace laissée par l'homme pour arriver à la cascade. La cascade est vraiment....magnifique et bruyante....surtout avec toute l'eau qu'il y aura si vous faites cette randonnée en fin d’été. Puis monter en direction de l'ouest sur un ancien site fortifié de l'époque Babay (silo à riz, fosse à zébus...). Du sommet belles vues en particulier sur le bassin de Mahabo et la cascade d'Andrianambo. Le bassin de Mahabo sur un fond uniforme de sol cristallophyllien transformé en latérite, emprisonne les eaux en accumulations lacustres qui s’échappent par le sud ouest par cette belle chute. Ensuite direction SE en suivant une crête pour revenir en direction de Mahitsy.

Récap des randonnées faites............

L’art de la marche contribue non seulement à l’entretien de la santé physique mais également à l’enrichissement intellectuel. Ce texte va vous permettre de parcourir les alentours d’Antananarivo en pratiquant une activité sportive dans un environnement naturel en étant muni d’un certain nombre de clés pour en appréhender l’environnement culturel.
http://www.scribd.com/doc/89202271/Randonnees-Antananarivo-Version2

Pour mettre fin aux palabres..........

Voilà les tarifs officiels des Rova payants sur les Hauts Plateaux...

Alarobia - Ambatomanga

Circuit * B6: Pour passer par deux villages avec des artisans. Antanatibe et ses tisserands puis Andraodo avec ses forgerons. Bien sur visiter aussi le village des fromageries......Le Rocher Bleu.
Ambatomanga était considéré autrefois comme la limite entre l’Imerina et le pays “Bezanozano”. De ce fait, c’était dans ce bourg situé sur l’ancienne route de traite, que les étrangers devaient attendre l’autorisation royale pour pénétrer dans le royaume Merina. Le commerce y était prospère grâce aux nombreux traitants étrangers.

De nos jours, à l’écart de la route nationale, Ambatomanga a perdu de son activité, et c’est à travers des ruelles silencieuses que l’on se faufilera. Le village perché sur sa colline a conservé ses traditions architecturales du siècle dernier, avec ses maisons hautes à étage, ceintes d’une petite balustrade, et aux toits de tuiles noircies par le temps… Les gens eux-mêmes ont préservé leurs coutumes. On croise des hommes coiffés de beaux chapeaux, et des femmes enveloppées de “lamba”. Le temps a déjà ici une autre dimension. Mais Ambatomanga c’est aussi sa curiosité naturelle, cet énorme rocher granitique qui a donné son nom au village.

Le Rocher, le lac Amparihibe et la grotte
Pour accéder au sommet du rocher, emprunter les escaliers à partir du parvis de l’église. Très belle vue sur l’ensemble du village et au loin sur les massifs alentours. Un tombeau est encore visible au sommet, celui du Prince Andriantoaravola. Pour les amateurs de varappe et d’escalade, sachez qu’une voie a été ouverte et équipée en 1992. Avis aux amateurs et à vos chaussons.
On y a vue sur le lac d'Amparihibe considéré comme sacré. on y trouve également une grotte à flanc de colline.

Kingory

Circuit *L14: Départ d'Ambatomirahavavy, PK17 sur le RN1. Avant de partir visiter l'exposition-vente de Bruno Bonsai puis monter sur la crête du Kingory. Suivre la crête et passer par les quatre villages fortifiés. Puis redescendre pour se diriger vers l'université.

Lohalambo-Ambohijanaka

Circuit *L11:
Départ au col entre Mahalaina (1676m) et Lohalambo (1672m). Monter sur la crête direction nord vers Lohalambo reconnaissable aux antennes qui le coiffent.
Continuer la crête en direction du nord puis monter vers le sommet en passant par le sud pour voir la source sacrée d'Amparihy. Au sommet le tombeau andriana de Ranavalonarivo. Redescendre en suivant les flèches blanches et passage par l'ancienne porte ouest du site fortifié (2 rangées de fossés). Passer par le petit site fortifié d'Antsimanga par un seul fossé mais énorme 10m de large et plus de 12m de profondeur et une ancienne porte est encore visible avec son disque 1,80m de diamètre. Aller déambuler dans les tamboho qui sont sur le coté Nord des fossés dont certains font 10 couches marque de noblesse évidente des locataires. Puis descendre vers Ambohijanaka, anciennement AMBOHITRANDRIAMANITRA.

Ce village fortifié du XVIIè siècle à l'est de Iavolona qui a conservé des vestiges de portes de pierre et de très belles maisons traditionnelles. Ambohijanaka (Vohitry ny Zanako)signifiant "Colline de mes enfants". La commune tient son nom du village fondé par Andrianavalonarivo (descendant d'Andriamasinavalona qui régna de 1675 à 1710 sur Antananarivo) pour ses fils Andriandahimbolamena et Andrianavalonitsadahy.
Lors du règne du roi Andrianampoinimerina (fin du 18ème et début du 19ème siècle), Andrianavalonarivo vivait sur la colline Ambohitrandriamanitra. La colline d'Ambohidrandriamanitra est la plus haute colline de la commune. Elle possèdait son rova qui fut la résidence du roi Andrianavalonarivo (Ranavalonarivo).
Son épouse était originaire de Miantsoarivo (commune de Behenjy Antsirabe). Celle-ci lui donna deux fils : Andriandahimbolamena et Andrianavalomanitsadahy.
Ne voulant pas être enterré dans le même tombeau que ses enfants, Andrianavalonarivo demanda à ses enfants de construire leur propre village. Ceux-ci fondèrent Ambohijanaka.
A l'époque, Ambohijanaka était délimité par des fosses (hadivory). Les 2 frères ont vécu dans le Rova. Leur tombeau se trouve à proximité.
Ci-après un plan sommaire de situation des tombeaux ainsi que l’ordre de discours aux pierres prévues à cette effet.

Ampandrana: berceau de la dynastie Merina

Par petits groupes ayant à leur tête un chef entouré de sa famille, les vazimba ont commencé à s’installer sur les hauts plateaux.
Le premier souverain connu fut Andrianerinerina (1300-1320), qui a régné dans son petit royaume d'Anerinerina situé sur une hauteur. Comme le merveilleux peut être une explication à une question à laquelle on n'a pas trouvé de réponse, on raconte que ce premier roi, Andrianerinerina, aurait été envoyé par Zanahary, le Dieu créateur sur terre. Andrianerinerina aurait été marié à une femme que lui envoya son père du ciel, et le couple eut un fils qui reçut le nom d’ Andriananjavonana (1320-1340), parce qu'il s'était installé un peu loin de la capitale de son père. Il choisit de vivre dans l'Angavo Oriental , une région très brumeuse où il se plut.

Ce roi donna naissance à un fils qui s'appelait Andrianamponga. Ce dernier quitta la capitale de son père et élut domicile à Ifanongoavana qui se trouve un peu à l'Est et légèrement au Sud d'Antananarivo, tout près de la fonderie de Mantasoa. Ifanongoavana fut la première "ville" (ou le premier gros village) construit en Imerina. Au centre de ce village se trouvait un gros rocher où le roi Andrianamponga (1340 – 1360) et ses sujets avaient coutume de s'asseoir pour se chauffer au soleil et jouer déjà au jeu du fanorona .

Son fils, Andrianampoinimerina (1360-1380) détesta la capitale de son père et déménagea à Ambatondrakorika où il fut enterré. Andriandranolava son fils resta à Ambatondrakorika jusqu'à sa mort, mais son propre fils, Andriampandrandava (1400-1420), ne supportant pas de vivre sur les lieux où son père rendit l'âme, transféra sa capitale à Ambohimasimbola dansl’Ampandrana (Sud-Ouest d'Antananarivo) qu'il laissa à son fils Andriamasindohafandrana (1440-1460). Ce dernier s'y plut et y mourut de vieillesse.
Son successeur, Andriampandramanenitra nommé aussi Rafandramananitra, ne quitta pas la capitale créée par son père et entreprit de la développer. Il fut enterré dans le même tombeau que son père. Le clan, établi à Ambohimasimbola dans la région de l’Ampandrana après quelques générations, a mis en place le principe du droit d’aînesse. C’est le Fanjakana ifanoavana, organisation monarchique selon laquelle les cadets s’effacent devant l’aîné. De ce clan est issu Rafandramananitra (1480-1500). Ce dernier roi avait deux filles nommées Rangita et Ratsiseranina. On peut donc dire que l’Ampandrana est le berceau de la dynastie qui devient Merina.

L’Ampandrana ne figure plus sur aucune carte actuelle et pourtant cette région est considérée comme le berceau des dynasties Merina sur les Hauts Plateaux. Elle est situé à l’ouest de la RN7 juste après le palais présidentiel de IIavoloha et s’appuie sur les sommets de l’Ifandro 1496m au sud et plus au nord sur l’Ambohitraina 1490m.
Cette région est malgré son accès difficile (peu de voie carrossable et des pentes importantes), un lieu de rendez-vous de Tananariviens qui fréquentent les nombreux doany et lieux sacrés qui y ont été établis. Tous ces lieux ont été érigés non pas en haut de collines mais à mi-pente à proximité des sources qui jaissent.

Cet ensemble peut être divisé en trois zones :
La zone nord versant ouest de l’Ambohitraina (Sommet au dessus du palais présidentiel de Iavoloha)
La zone centrale à proximité d’Ambohimasimbola
La zone sud à proxilité de l’Ifandro. C’est dans cette zone que se déroulera la randonnée proposée par l’ORTANA pour le 10 mars 2012.

Tana dans l'oeil du cyclone......

Anjeva-Sud de la crête d'Andoharano

Circuit *B7: Petit circuit au départ d'Anjeva en direction du nord pour monter sur le crête d'Andoharano. Randonnée qui sort des chemins habituels avec de très belles vues à 360°.

Deux curiosités méconnues à Ambohimambola

Circuit * B 5: Petit circuit dans le village d'Ambohimanambola, avec les restes du Doany, siège du sampy Kelimakaza, tout puissant qui a vu se disperser ces gardiens après 1869. Et aussi le Rova (1893), assez comparable à celui d'Ilafy, tout à coté de l'église ECAR en l'état qui mérité aussi une petite visite.

L'Antongona

Circuit *** B28: Le site de l’Antongona a été soumis le 14/11/1997 par le Centre d'Art et d'Archeologie de l' Université d' Antananarivo & Min. Culture et Communication pour une inscription sur la liste du patrimoine mondial en péril auprès de l’UNESCO. Le site a été décrit de la manière suivante: « Antongona comprend deux ensembles qui sont des sites archeologiques du XVIe-XVIIIe siècle A.D. perchés respectivement à 1406 et à 1515 m d'altitude sur des bastions naturels de rochers. D'importantes muraille de pierres sèches et de nombreux portails de pierre avec ou sans lin-teaux prolongent les defenses naturelles. Un village était autrefois installé sur chaque plate-forme de rocher constituant des citadelles redoutables et de veritables places fortes. Le premier site juché à 1515 m d'altitude est également protegé dans sa partie basse par des systémes defensifs creusés : des fossés au nombre de quatre. Un chemin amènagé à travers les flancs des rochers mène à la plate-forme où se trouvait le village qui pouvait controler du regard toute la région sur 360°. Devant la beauté du site, le Minis-tère de la Culture a reconstitué dans les années 1980 trois maisons traditionnelles de bois selon les modèles encore sur pied ailleurs. Ces maisons, dont deux ont été amènagees en musées locaux, ont été edifiees à l'emplacement d'anciennes habitations qui ont disparu. Le second site perché à 1406 m d'altitude abrite également d'importants vestiges de pierres sèches : murailles, murs de soutènement, portails et des tombeaux du XVIIe-XVIIIe s. Il est situé à 300 m à l'ouest du premier. Tous deux sont installés sur un même chainon fait d'immenses roche de granite et constituent de bons exemples de sites archeologiques malgaches fortifiés et à ouvrages de pierres sèches. » Un petit effort sur l’écriture aurait pu être envisagé…..lol……

Carnaval approche......

...........et l'association TANARANDO a été créée.........

Ambatomaronono (Route de Mahazoarivo)

Curieux de voir en vrai cette fameuse pierre levée décrite comme la plus belle à seins des Hauts Plateaux par F.M. BARTHERE en 1917 (texte complet ci-dessous), nous sommes encore allés à sa recherche. Plusieurs fois sans succès, on vous en avez déjà parlé et on gardait espoir.
On nous a donné un peu plus d'informations cette fois et l'espoir a disparu:

"concernant le lieu "Ambatomaronono" je l'ai trouvé mais on a déjà construit un garage à la place j'ai visité l'endroit mais il n'y a que du tombeau à coté et des buissons on a clôturer le lieu il n'y a plus de douane mais par contre un peu loin de là on m'a dit qu'il y a petit lac et selon l'histoire qu'on raconte il y a du vazimba dedans on m'a confirmé que avant c'était Ambatomaronono mais maintenant personne ne connait plus ce nom sauf les Zokiolona qui habitaient encore dans le lieu mais maintenant on l'appelle "fionenana"".

"Le plus beau spécimen de ces pierres, portant des seins naturels, est la Pierre « Ambatomaronono » , située à proximité de Tananarive, sur le bord de la route de Mahazoarivo, près du village d’Ambohidraserika. D’après la tradition, ce serait Andrianampoinimerina qui, le premier, donna le nom d’Ambatomaronono (Pierre aux nombreuses mamelles) ce rocher. Ce monarque aimait, paraît – il, à se reposer sur ce bloc, lorsqu’il venait en visite chez un de ses aides de camp, connu sous le nom de Raserika.
C’est un gros bloc de granite, isolé, arrondi à sa partie supérieure et soutenu en l’air par deux autres blocs plus petits, situés à droite et à gauche et permettant ainsi de voir par en dessous, toute la face inférieure du gros bloc.
Cette face offre la bizarrerie d’être entièrement mamelonnée ; on y compte de 18 à 20 mamelons, de différentes grosseurs ; mais les plus importants ne dépassent pas celle d’un gros sein.
Tous sont enduits de graisse et le bloc est lui – même graissé sur le milieu de sa face principale.
Dans la cavité étroite et profonde formée par les trois blocs et le sol, au – dessus de la face à seins, les indigènes en passant jettent de petits cailloux, après l’onction de la graisse." tiré de "Les Menhirs de l’Emyrne" par F.M. BARTHERE 1917.

Raid reliant la RN3 à la RN2

Nous projetons de traverser le corridor forestier est en reliant la RN3 au niveau d' Andriampanaky à la RN2 au niveau d'Anjiro. Nous sommes à la recherche d'informations sur les circuits possibles afin de faire une soixantaine de kilomètres au maximum.

Le grand tour d'Antananarivo

Circuit 241km qui peut être fait en une seule fois sur une dizaine de jours ou alors qui peut-être fait plus tranquillement par tronçons comme le font bons nombres de pèlerins sur les Chemins de St Jacques. Une occasion de s'évader de la capitale et de se plonger dans l'histoire Merina des Hauts Plateaux.