mercredi 30 novembre 2011

Ay pays Antaimoro


A l'intérieur des terres, les luttes pour l'hégémonie des différents clans Vazimba des hauts plateaux centraux (que les autres clans Vezo des côtes appelaient les Hova) aboutirent à la naissance des ethnies et/ou royaumes Merina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka, Tsimihety et Bara.

Sur les côtes, l'intégration des nouveaux immigrés orientaux, moyen orientaux et africains donnèrent naissance aux ethnies et/ou royaumes Antakarana, Boina, Menabe et Vezo (Côte Ouest), Mahafaly et Antandroy (Sud), Antesaka, Antambahoaka, Antemoro, Antanala, Betsimisaraka (Côte Est).

mardi 29 novembre 2011

Au pays Antaimoro.........


Il existe plusieurs clans au sein de l'éthnie Antaimoro ou Antemoro : les Anteony qui sont arrivés les premiers à Matitanana, Vohipeno ; les Antalaotra, arrivés plus tard mais réputés pour leurs écritures (Sorabe) et leurs connaissances de l'art divinatoire et des astres, dont les plus illustres étaient les Anakara venus, selon la tradition, d'Arabie saoudite, obligés de fuir la cour du Sultan d'antan à cause de leurs ascendances juives et enfin les Ampanabaka qui représentent la majorité.

dimanche 27 novembre 2011

Au pays Antaimoro



Les Antaimoro s’installent sur la côte sud-est entre le XIIIe et le XVIe siècle. Ils auraient vécu dans la région des Iharana avant de prendre racine plus au sud.

Contrairement aux autres tribus de Madagascar, les Antemoro se sont toujours illustrés pour leur diplomatie. D'ailleurs, un de leurs dignes fils, Andriamahazonoro du clan Anakara, ayant été conseiller spécial du roi Andrianampoinimerina et ensuite de son fils Radama Ier, a fait partie de la première délégation malgache à Londres, à l'époque de la reine Victoria.

jeudi 24 novembre 2011

Fieferana


Circuit * L10: Départ Ambatolampikely, prendre la piste en direction du nord pour monter au Kilonjy. Une visite s'impose si cela n'a pas déjà été fait. Puis redescendre toujours en direction du nord pour arriver à Fieferana. Ensuite cap vers l'est pour visiter successivement les villages Andrainarivo (faire l'ascension du sommet au sud, Ampofoinivato 1483m pour admirer de vieux tombeaux, un ancien Doany et les fossés), Ambohitriniandriana et Soamanandray. Ensuite toujours direction est, ancienne usine de Jean Laborde, Ilafy et la Somacou.

mercredi 23 novembre 2011

Ambohimanana


Circuit * B9: Le site d'Ambohimanana est au sud d'Antananarivo à 22km à vol d'oiseau. On bifurque au PK22 à Ambatofotsy vers la route secondaire qui mène à Andramasina. Ce n'est pas un site célèbre et il n'est même pas indiqué sur les cartes. La tradition orale nous fournit quelques renseignements: Le roi, Andriamahatakadanitra, qui touche le ciel de par sa haute taille résidait à Ambohimanana. Sa tombe est encore visible en zone II (voir plan ci-dessous). On nous a aussi dit que les descendants de ce roi se sont divisés en deux groupes: les Zanatompotany installés au Nord et les Zanatsieninandrian au sud. Une vatomasina limite les deux zones.
Le site de forme ovale a une surface de 18 hectares. Il est ceinturé par de nombreux fossés qui se sont remblayés au cours de temps.
Du sommet une merveilleuse vue sur les méandres de la Sisaony qui passe juste au pied de la colline.

mardi 22 novembre 2011

Source à Ambohimanarina

La source de Ramaroanaka est à Ambohimitsinjo juste à coté du Doany d'Andriambodilova. Cette source est aussi gardée par la même gardienne que le Doany d’Andriambodilova. La source est aménagée en béton peint en rouge et blanc. On prend de l’eau du coté sud et on dépose des offrandes coté nord-est. Un coin est réservé pour le bain. Ramaroanka représente d’après la gardienne les grands père et mère d’Andrianbodilova. Ceux qui enfreignent les interdits subissent diverses punitions. L’un d’entre eux a été maintenu long temps sous l’eau sans pouvoir bouger. En 2002, d’autres qui se sont prétendues propriétaire du lieu ont été empêchés de sortir du Doany et étranglés par l’esprit.

Sources à Andraisoro

Une source à proximité est nommée Andavampananina, au tour du grand serpent Fananina. Bien que la personne interrogée, une femme de 60 ans, dise que le point d’eau a été creusé en 1992, on peut supposer que c’est la date de son aménagement en briques. On note que malgré l’absence d’interdit, la lessive se fait à l’écart du point d’eau. Le fananina (ou fanany et dans les contes malgaches fananimpitoloha, serpent à sept têtes), gros et long est lié aux très anciennes croyances sur la métamorphose des ancêtres an serpent.
La source de Grand-mère Ravola Andriantsihanika sur une terrain privé a été aménagé en 1995 car le responsable d’après sa femme a été opressé par le Zanahary. Cette source a encore besoin de rituel (de gestes ancestraux malgaches, fombandrazana malagasy dit elle). L’eau soigne de nombreuses maladies et traite les gens qui ont un zanahary à « sortir »

lundi 21 novembre 2011

Doany Antsobolo


Circuit * L5: C'est un chauffeur, âgé de quarante ans, qui se dit « gardien de doany » au puits d'lngahibetsihomambary («Respectahle qui ne mange pas de riz ») à
Ambatomaro, Antsobolo (5 ème arr), près de la cité universitaire. Cet homme fut un
jour «oppressé » par ce zanahaly (il est donc l'inventeur du doany source);
aujourd'hui, sa belle-soeur est également possédée par l'esprit. Il raconte
qu'Ingahihetsihomamhary était un homme de grande taille qu'il a vu dans ses
expériences de tsindry, qui aimait les bonnes relations de type parental (fihavanana) et qui ne se nourrissait pas de riz mais seulement d'aliments secs (d'où
son nom). Il aurait été tout d'abord enterré à Ambatomaro, puis déplacé par ses
parents à Manjakandriana (le gardien ne sait pas exactement où). Les pratiquants
viennent nombreux à la nouvelle lune. Ceux qui transgressent les interdits sont
* tordus » (comme par un vazimba) ou sont témoins de prodiges, comme cette
personne dont le seau, à chaque fois qu'elle allait puiser, se vidait en chemin,
sans pourtant être fendu.

dimanche 20 novembre 2011

Ambotomairona et Tsaravivany


Circuit * B9: Au sud de la Sisaony, deux sites vazimba ne manquant pas d'intérêt. Le premier Ambotimairona par sa position sur une énorme colline de granit uniquement accessible par le sud protégé par une série de fossés et le second Tsaravivany par un tombeau sous terre assez particulier: petit trou pour accéder à une pièce de 2x1m formé d'énorme bloc de granit et au fond un petit muret en pierres taillés et une grosse pierre levée (la seule pierre levée sous le niveau du sol à notre connaissance) avec derrière une sépulture.

samedi 19 novembre 2011

Doany d'Ambonivohitra


Circuit ** L26: La plaine du Betsimitatatra très facile d'accès mise en valeur depuis fois longtemps. Les Andriamanangoana venant d'Ambohipeno, lieu d'origine d'Andriamahozobe, soupçonnés d'avoir voulu l'assassiner à Tafohasina et s'y installèrent définitivement. Ils habitaient les versants est et ouest de la colline d'Ambonivohitra.
Andriantsitakatrandriana fut conscient du parti qu'on pouvait tirer de la plaine du Betsimitatatra, en bas de la colline d'Analamasina (ancien non d'Analamanga au sommet d'Antananarivo) conquis par son père sur les Vazimba descendants d'Andriampirokana, et fit construire la digue qui se trouve à l'Ouest d'Ankadimbahoaka par le peuple en vue d'obtenir de vastes rizières, d'où son nom d'Ankadimbahoaka (au fossé du peuple). Il amena la prospérité dans toute la région pendant son règne et entreprit de grands travaux.
Ravololontsimitovy, sa première femme donna naissance à Andriantsimitoviaminadriandehibe. Mais il chèrissait le plus le fils qu'il eut avec sa seconde femme Rafoloarivo, et qu'il appela Andriamanjakatokana.
Le roi Andriamanjakatokana avec sa mère Rafoloarivo sont encore aujourd'hui vénéré en ces lieux.

jeudi 17 novembre 2011

Au pays de Antaimoro.........

Sampy Ravololona et Doany d'Andriantsihanika


Circuit ** L15: Au départ d'Imerintsiatosika monter sur la crête qui s'allonge vers le Nord Est. Le sommet principal, Larana 1423m est un ancien site fortifié par des fossés et des murets. A coté de ce sommet le doany d'Andriantsihanika.
Analanakoho : des foules ferventes
Apres la fin du soulèvement, qui provoqua à Arivonimamo le massacre du missionnaire Johnson et de sa famille, le culte du sampy Ravololona, sampy des Zanakantltra, semble avoir cédé la place au culte d'Andriantsihanika sur la hauteur d'Analanakoho.

L'énorme quadrilatère à deux étages du tombeau se trouve dans un vaste enclos carré, ceint d'une grille. C'est un des premiers sites pourvus d'une croix et d'inscriptions. Austère, il est érigé au sommet d'une échine dénudée et offre une vue grandiose. Le prince est honoré d'un famadihana quand une crise grave frappe ce groupe, comme lors de l'épidémie de méningite de 1913 selon Renel (1920-21 : 139). Il est probable qu’il n'est plus alors considéré comme un andriana mais comme le grand ancêtre du foko des Zanakantitra auquel on demande une bénédiction, un secours limité au groupe. Ses restes sont alors disposés sur une plate-forme cimentée qu'on recouvre d'un matelas. Des poteaux de ciment portant un toit permettent de protéger le tout. Le parallele avec les Zanadranavalona qui, eux aussi, célébraient des famadihana espacés à Anosimanjaka, semble pertinent. De la même manière, un certain resserrement « familial » autour de l'ancêtre est intervenu, quand certains se sont plaints de voir arriver de Tananarive, en pèlerinage, des mainty sans lien d'origine avec les Zanakantitra. Pour le famadihana de 1971, on instaura un birao qui délivrait des cartes authentifiant l'appartenance au foko, ou plutôt la résidence dans la zone. Aujourd'hui, lors de I'Alahamadibe de nouveau célébré, M. Rakotovao et un groupe d'anciens se disant descendants se tiennent à proximité immédiate des deux autels, dont la base est percée de cavités permettant l'accès à la terre sainte. ils guident les gestes d'offrande, demandent la bénédiction pour les pèlerins de toutes origines. Des musiciens alternent cantiques et airs populaires Les ruraux, majoritaires sur les lieux, donnent les signes d'une intense religiosité. A l'extérieur de l'enceinte est installé un autel consacré à Rakotomaditra, accompagné d'une pierre levée, dispositif identique à celui de l'intérieur.

mardi 15 novembre 2011

Sabotsy Namehana à Ambohimangakely


Circuit ** L16: Circuit dans le sud de l'Avaradrano à travers tamboho et maisons traditionnelles plus ou moins bien conservées.

lundi 14 novembre 2011

Ambohidava


Andriamambavola, un conseiller vivant sous trois règnes a été inhumé à Ambohidava.

Andriamamba ou Andriamambavola, de la caste des Andriamasinavalona, a vécu entre 1762 et 1832 environ. Personnage fort célèbre, il est l'un des Douze qui portent Andrianampoinimerina au pouvoir vers 1787 alors qu'il n'a que 25 ans. Pour le remercier, le roi le déclare Tsimatimanota avec le privilège d'impunité. Ainsi en cas de jugement, il ne peut être mis à mort.

Il recevra du souverain un fief (menakely) sur la frontière occidentale de l'Imerina de l'époque, plus exactement à Andranovintana, près de l'Andringitra dans l'Anivontany. Ce fief sera plus tard étendu jusqu'à Nanja. À Antananarivo, il reçoit un terrain à Anteza (Miadamafana) où il réside jusqu'à sa mort.

Andriamambavola a le rare privilège de voir trois souverains montés sur le trône de l'Imerina. Sur ces trois, deux y sont portés grâce à lui, en l'occurrence Andrianampoinimerina et Ranavalona 1ère.

Sous le premier souverain, il exerce la charge de conseiller royal avec Rainimahay et Hagamainty. Tout au long de ce règne, il fait preuve de grande bravoure et le monarque le nomme souvent commandant des expéditions militiares à sa place.

Sous Radama 1er, il continue à assurer de hautes fonctions qui l'assimilent à un ministre, ce titre n'existant pas encore. Malheureusement, sous ce règne il aura aussi la douleur de perdre quatre de ses fils. Lyall prodigue en 1828 des soins à un cinquième.

Deux de ses fils sont tués au combat. Un autre Razakaharivony est sagayé par Rainitsiroba (10 honneurs et chef des Mainty) sur un ordre de Radama 1er. Le quatrième Ratsitatanina, exilé à Maurice également sur l'ordre du roi, est décapité en 1822.

À la mort du souverain en 1828, Andriamambavola est l'une des têtes de la révolution de palais qui porte Ranavalona 1ère au pouvoir, au détriment de la petite Raketaka, fille de la princesse sakalava Rasalimo et de Radama. Il est aidé dans cette action par son neveu Ravalontsalama, ses nièces Rasendrasoa et Rabodomirahalahy ainsi que ses complices le prince Andriamihaja Rainiharo et Rainijohary.

Le premier sera le second Premier ministre de la reine après Rainimahay et avant le Tsimiamboholahy et le Tsimahafotsy Rainijohary qui assument la fonction en tandem. Jeune et beau mais de caractère aussi énergique que son épouse- le Premier ministre devient de facto l'époux de la reine à partir de Ranavalona 1ère- il est, dit-on, le père de Radama II.

Rainijohary, quand il devient Premier ministre se montre comme Andriamihaja si autoritaire voire fanatique qu'un complot est ourdi sur l'initiative de Lambert pour le déchoir. Il l'éventre et en profite pour compromettre tous les Européens, même Jean Laborde le fidèle ami de la reine et précepteur du jeune prince Rakoto. Puis au cours d'une autre conspiration dont l'objectif est de faire de Ramboasalama l'héritier de la reine à la place de son cousin, il prend le parti du premier. Rakoto-Radama le placera en résidence fixe dans sa terre natale à Ambohimanga.

Andriamambavola meurt de la gravelle vers l'âge de 70 ans en 1832. Ranavalona 1ère lui fait organiser de grandioses funérailles et c'est accompagné d'une foule nombreuse et au son des coups de canon et de fusils qu'il est inhumé à Ambohidava, près d' Ambatoharanana.

par Pela Ravalitera dans Journal Express

samedi 12 novembre 2011

ORTANA: Randonnée du 12 novembre


Circuit * 10km 250m: Plus d'une centaine de personnes ont pu à cette occasion découvrir une partie du patrimoine de l'Avarandrono sous l'aspect historique avec toutes des empreintes datant de l'époque de Ralambo mais aussi sous l'aspect poétique en côtoyant des morceaux de vie de deux hommes Flavien Ranaivo et Jean-Joseph Rabearivelo.

jeudi 10 novembre 2011

Ankadifotsy: Tombeau de Rainimboay


En plein quartier d'Ankadifotsy, à Antananarivo, se trouvait un très beau tombeau et une belle maison appartenant à Rainimboay. Rainimboay était un officier au service du Premier ministre Rainilaiarivony 1864-1895 sous la reine Rasoherina.

Je n'ai trouvé que désolation et ruines le site est véritablement vampirisé, les uns emportant les moellons qui ont servis à la construction du mausolée, les autres s'en servant de décharge et même de toilette public. La maison a été détruite en 2000 par la municipalité car menaçant de s'effondrer. Encore une partie du patrimoine qui disparait......

mercredi 9 novembre 2011

La petite colline accollée.........

Au voisinage d'un sommet 1511m qui abritait un village fortifié dès les XIVè siècle, une petite colline toute proche a permis au roi, Andrianbemanarivo, résidant sur le sommet principal avec son épouse d'y installer sa seconde compagne. Chacune des épouses fut enterrée sur sa colline et le roi se fit enterrer entre les deux sommets.

lundi 7 novembre 2011

Andraisoro


Circuit * L5: A ce jour, aucun élément intéressant permet de classer ce village dans le patrimoine à visiter. Et pourtant ce village devait exister au XVIIIe siècle à en juger par certains éléments archéologiques encore observables. Andraisoro présente en effet tous les traits des sites tardifs avec notamment : la forme circulaire avec un seul fossé et un évacuateur d’eau (fanarian – drano). Le fossé est aujourd’hui largement comblé dans la moitié Nord du site. Il est même surprenant de constater que certaines habitations se sont construites, selon les besoins des habitants, à l’intérieur même du fossé bien qu’incomplètement comblé ; le village a donc tendance à éclater vers le Nord.
Dans la moitié Sud, le fossé est beaucoup mieux conservé, malgré la végétation abondante qui y pousse et atteint une largeur de 5 mètres environ. A l’Est, au niveau de l’évacuateur d’eau, le fossé s’est considérablement élargi vers l’intérieur de l’enceinte, sous les effets de l’érosion et atteint presque une largeur de 10 mètres. Bien que déjà comblée, cette partie Sud a encore en certains endroits, 3 à 4 mètres de profondeur.
Au sud – est du village, le fanarian – drano, d’une longueur de 150 mètres environ, descend vers les rizières. Mais selon les habitants, aux temps troublés, il pouvait aussi servir comme moyen de fuite. En effet, les villageois parlent d’un tunnel (aujourd’hui comblé, mais dont on voit encore l’entrée) qui reliait directement le village au fanarian – drano et permettait ainsi de gagner les rizières en sécurité. Certains disent aussi, qu’on s’en servait, en particulier, pour fuir les « voleurs d’hommes », sans doute des fahavalo au service des traitants d’esclaves.
Le site présente 3 entrées : une entrée principale à l’Ouest, autrefois fermée par une porte à disque dont on ne trouve plus trace actuellement, et deux entrées secondaires, une au Sud et une au Nord – Est.
A droite de l’entrée principale, on remarque une grande pierre plate qui, dit – on, a été transportée là par les ancêtres il y a très longtemps, pour être utilisée comme pierre tombale (autrefois, il y en avait même deux, hono), mais bien que n’ayant jamais connu cet usage, elle n’en reste pas moins célèbre, car lorsque les Français arrivèrent, ils jurèrent solennellement sur cette pierre, qu’ils voulaient la paix et le bien du peuple (aujourd’hui les gens du village s’en servent pour faire sécher leur riz).

dimanche 6 novembre 2011

Ambohitantely



Circuit ** B11: Ambohitantely est un sommet culminant à plus de 1600m juste au sud d'Alarobia (RN2a). Le site s'appelait Ambohidratelo (le village qui abrite trois cases). La colline est un site fortifié, on y voit encore les fossés qui protégeaient les lieux mais aussi sur la plateforme sommitale centrale une pierre levée peut-être l'ancien emplacement du tombeau royal et de petites pierres levées coiffées par des petites dalles horizontales. Cette crête est vraiment un endroit idéal pour être dépaysé mais le dépaysement se paye tant à la montée qu'à la descente.

vendredi 4 novembre 2011

Ambohijanaka-Anjomakely


Circuit * L11:
Départ d'Ambohijanaka,prendre le temps de bien visiter le village puis direction sud pour monter sur le sommet coiffé de rocher et d'une énorme plaque de granit. Ensuite suivre la crête pour arriver sur la plateforme sommitale. Profiter du paysage puis contourner le Lohalambo par le versant ouest par une petit sentier en corniche pour revenir vers Anjomakely.

Ambohijanaka, anciennement AMBOHITRANDRIAMANITRA. Ce village fortifié du XVIIè siècle à l'est de Iavolona qui a conservé des vestiges de portes de pierre et de très belles maisons traditionnelles. Ambohijanaka (Vohitry ny Zanako)
signifiant "Colline de mes enfants". La commune tient son nom du village fondé par Andrianavalonarivo (descendant d'Andriamasinavalona qui régna de 1675 à 1710 sur Antananarivo) pour ses fils Andriandahimbolamena et Andrianavalonitsadahy.
Lors du règne du roi Andrianampoinimerina (fin du 18ème et début du 19ème siècle), Andrianavalonarivo vivait sur la colline Ambohitrandriamanitra. La colline d'Ambohidrandriamanitra est la plus haute colline de la commune. Elle possèdait son rova qui fut la résidence du roi Andrianavalonarivo (Ranavalonarivo).
Son épouse était originaire de Miantsoarivo (commune de Behenjy Antsirabe). Celle-ci lui donna deux fils : Andriandahimbolamena et Andrianavalomanitsadahy.
Ne voulant pas être enterré dans le même tombeau que ses enfants, Andrianavalonarivo demanda à ses enfants de construire leur propre village. Ceux-ci fondèrent Ambohijanaka.
A l'époque, Ambohijanaka était délimité par des fosses (hadivory). Les 2 frères ont vécu dans le Rova. Leur tombeau se trouve à proximité.

jeudi 3 novembre 2011

Ambohidratrimo Ambohitahara et Ialanana


Circuit * B7: Circuit au départ d'Ambohidratrimo prendre le route en direction de l'est. On passe à coté de l'Institut Islamique de Madagascar puis on arrive au village d'Ialanana. Ne pas manquer à l'église anglicane à l'entrée du village de regarder les inscriptions en grecque sur le panneau de la façade. A l'entrée du village deux pierres, Ralaiva (pierre de gauche) et Ralaiavo (pierre de gauche) qui telles deux gardiens surveillent l'entrée du village. Quelques mètres plus loin un pierre levée sur la gauche du chemin indique l'emplacement de la porte à disque. A l'intèrieur du village le tombeau très abimé de Rakelimahery, ancêtre à qui l'on demandait l'autorisation avant une circoncision d'où le nom du village et une kianja avec un très grand aviavy. La présence de cet arbre comme celle de l'amontana symbolise bien un lieu de résidence royal. Curiosité supplémentaire entre les deux fossés, deux minuscules villages, Amarolahy et Ambatoialanana. Au sud d'Ialanana, un énorme tombeau avec de très grosses pierres (d'après les informations recueillies le tombeau d'un collecteur de riz) mérite le détour. Ensuite revenir vers Ambohidratrimo et passer au Doany tombeau de Ramamelasoa (un soldat). Deux petites pierres à coté du tombeau sur lesquelles le demandeur pose les mains permettent d'éloigner une malédiction ou de demander une bénédiction. La source sacrée correspondante à ce Doany est située versant est.